Cela fait maintenant 8 mois que Delphine Jubillar a disparu à Cagnac-les-Mines. Et deux mois que son mari, Cédric Jubillar, a été placé en détention provisoire pour "homicide volontaire sur conjoint". Alors que le feuilleton judiciaire se poursuit, l'avocat de Cédric Jubillar, qui demande de remise en liberté de son client, avance de nouvelles pistes. Me Jean-Baptiste Alary s'interroge entre autres sur le rôle qu'aurait pu jouer la femme de l'amant de Delphine Jubillar. C'est en effet à ce dernier que la jeune femme avait envoyé un tout dernier SMS, le 15 décembre 2021, lui souhaitant bonne nuit et avant que l'on ne perde définitivement sa trace.
De là, Me Jean-Baptiste Alary s'interroge sur le rôle de la femme de cet amant, marié et père d'un enfant en bas âge. Selon les confidences de l'amant de Delphine Jubillar au Parisien en juin 2021, lui et l'infirmière, qu'il avait rencontrée à l'été 2020 sur un site de rencontre, avaient pour projet de s'installer ensemble du côté d'Albi "mais sans brusquer les choses et sans faire de mal à nos partenaires respectifs". L'épouse de ce mystérieux amant de Montauban avait découvert leur relation extra-conjugale le 14 décembre 2020. Cédric Jubillar lui avait alors dévoilé ses sentiments pour Delphine. La femme trompée avait alors envoyé un SMS à la maîtresse de son mari le 15 décembre : "Tu prendras ma place quand elle sera libre, pour le moment ce n'est pas le cas..." comme le révélait La Dépêche. Les deux femmes auraient alors scellé un "pacte" : Delphine ne devait plus contacter son amant pendant la période de fêtes. Ce même soir, Delphine Jubillar disparaissait sans laisser de traces.
L'avocat de Cédric Jubillar développe auprès de Femme Actuelle : "On peut effectivement imaginer la haine monstrueuse qu'elle a pu ressentir. Elle apprend que son mari la trompe et demande avec beaucoup de respect à Delphine Jubillar de rester à sa place. Une heure après, ils étaient déjà en train de se réécrire", souligne Me Jean-Baptiste Alary.
"Cette femme a été doublement trahie. La première fois en réalisant qu'elle lui a piqué son mari, mais aussi une seconde fois lorsqu'elle se rend compte que cette Delphine Jubillar est en réalité une femme qui est déjà entrée dans sa propre maison, et en sa présence. Delphine Jubillar était venue prendre un cours de piano. Elles font cette espèce de pacte qui sera immédiatement violé. C'est une double trahison. Je ne l'accuse de rien, mais j'aurais aimé que l'on vérifie", lâche l'avocat pour qui la condamnation de son client "serait une erreur judiciaire car la preuve de la culpabilité n'est pas rapportée."