Moins de frites et plus de légumes : c’est le menu auquel auront désormais droit les élèves des établissements scolaires du pays. En effet, un décret sur la qualité nutritionnelle, imposant une plus grande variété alimentaire des repas servis dans le cadre de la restauration publique collective a été publié, dimanche, au « Journal Officiel ». L’objectif ? Veiller à la structure des repas, garantir une variété suffisante et limiter la fréquence des plats trop gras ou trop sucrés. « Six millions d'enfants mangent à la cantine chaque jour, mais un sur deux a encore faim en sortant. Les règles nutritionnelles ne sont ni appliquées, ni contrôlées. Nous les rendons obligatoires et nous allons surveiller les menus », a d’ailleurs justifié le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dans les colonnes du Journal du Dimanche. Et d’ajouter : « il doit y avoir plus de produits laitiers, plus de fruits au dessert, le moins possible de friture et une alternance entre viande et poisson dans la semaine ».
Ainsi, le décret qui entre en vigueur dès aujourd’hui, stipule que quatre ou cinq plats devront être proposés à chaque repas, dont un plat principal comprenant une garniture ainsi qu’un produit laitier. En outre, l’eau et le pain seront mis à disposition sans restriction, contrairement au sel et aux sauces (mayonnaise, ketchup, vinaigrette) qui seront servis en fonction des plats. « La France doit être l'exemple mondial en matière de qualité de l'alimentation, à commencer par les enfants », a estimé Bruno Le Maire.
Crédit photo : Hemera
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