Dominique Strauss Kahn aura parlé, semble t-il sans détour, pendant 20 minutes, dans une mécanique si bien rodée que l'on ne peut que se demander si l'ex-patron du FMI et Claire Chazal n'avaient pas consciencieusement répété cette interview (pour preuve sa phrase : "Nous l'aborderons tout à l'heure.").
"Je regrette infiniment", dira-t-il. Mais Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, pense que Strauss Kahn est un bon orateur : "C'est un homme doué pour la pédagogie du mensonge", dit-elle. "Lorsqu'il ment, il le fait de façon intelligente, et doit être content de sa prestation". Sa fille, quant à elle, n’a pas eu de réaction face à cet homme qui a dit qu’elle était une affabulatrice. Il semble qu’elle n’ait même pas regardé cette interview. Selon Anne Mansouret : "Je pense que ça l'aurait trop choquée".
Selon David Koubbi, l’avocat de Tristane, "les bonnes questions n’ont pas été posées" à DSK. Pour lui, sa cliente n’avait rien à gagner en faisant ces allégations. Combien faudra-t-il de mensonge pour faire une verité ? Pourquoi tant de femmes ont ces mots face à lui ?
Crédit photo : AFP/Archives
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