Mis à part Manuel Valls, qui dira de DSK « mon ami », aucun n'aura un seul mot sympathique à son égard. Dominique Strauss-Kahn, de retour en France depuis peu, embarrasse les candidats à l’élection primaire du Parti socialiste. Arnaud Montebourg a été le plus catégorique dans son jugement : « son retour en politique n’est pas souhaitable, ni d’ailleurs possible … Dominique Strauss-Kahn doit, comme il l'a fait à ses anciens collaborateurs du FMI, des excuses à toute la gauche pour que nous puissions retrouver une normalité dans ce dossier ».
Jean-Michel Baylet, le candidat du Parti radical de gauche, a préféré botter en touche : « je préfèrerais évoquer d’autres sujets que celui-là… il paraît qu’il va s’exprimer dans les jours qui viennent. Je ne me vois pas ouvrir un débat sur son futur politique ». Ségolène Royal, ayant écoulé son temps de parole, n’a pas pu s’exprimer sur le sujet, tout comme Martine Aubry. François Hollande en a d’ailleurs profité pour attaquer la Première secrétaire du PS et marquer sa différence : « Si Dominique Strauss-Kahn avait été candidat à la primaire, il aurait été là et je l'aurais été aussi. Moi j'avais annoncé ma candidature quand Dominique Strauss-Kahn était supposé être candidat. Je respectais ses interrogations, je respectais sa démarche mais, en tout cas, j'avais engagé la mienne bien avant ». Martine Aubry, quant à elle, s’est présentée à cette élection parce que DSK ne pouvait plus le faire. Ils avaient en effet passé un pacte pour ne pas se présenter l’un contre l’autre.
Nicolas Pouilley
(Avec AFP)
Crédit photo : AFP/Archives
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