Un couple de personne âgées riches, une belle fille avide d'argent, un meurtre... Les raisons de l'assassinat d'Anne-Marie le Couviour ne se résument pas en cette simple phrase mais peuvent être un début d'explication. Le 10 avril 2009, dans le Morbihan, Anne-Marie le Couviour est retrouvée couchée sur le dos, le visage tuméfié et recouvert d'adhésif noir, les mains et les chevilles entravées, inanimée. Malgré l'arrivée des secours, «Annette» succombe à ses blessures. Son mari, Eugène, est arrivé lui à se défaire de ses liens et a pu alerter les secours. Il leur explique qu'ils viennent d'être agressés par deux hommes qui réclamaient le coffre, avant de s'enfuir avec quelques bijoux.
Quelques jours plus tard, quatre personnes sont écrouées et mises en examen, dont deux reconnaissent être les auteurs de ce crime frauduleux. Les deux autres sont le jardinier, qui a servi d'intermédiaire pour les recruter et les rémunérer à hauteur de 20 000 euros, selon ce que rapporte Le Figaro et surtout une femme : Josiane Sidaner, qui n'est autre que la belle-fille d'Eugène, dont elle a épousé le fils aîné. Elle est accusée par les trois autres d'avoir commandité le crime pour récupérer l'héritage de son beau père, ancien grand chef d'entreprise. C'est grâce à des coups de fils anonymes que les enquêteurs ont pu remonter à sa trace.