La polémique autour de la fessée revient encore une fois à la une des médias. Une étude canadienne affirme que la fessée rend l'enfant plus agressif envers ses parents, ses frères, ses sœurs, ses amis et même, son futur conjoint. Les chercheurs se sont intéressés aux effets des punitions physiques sur les enfants pendant vingt ans. Il ressort que tous ceux qui recevaient ce châtiment corporel grandissaient en étant agressifs. « Si quelqu'un venait à nous frapper pour changer notre comportement, cela peut nuire à la relation qu'on entretient avec cette personne. Nous pourrions éprouver du ressentiment. Ce n'est pas différent pour les enfants. La fessée n'est pas une chose constructive à faire. », explique l’auteur de l’enquête Joan Durrant.
L’étude révèle en outre que les enfants frappés par leurs géniteurs peuvent se sentir déprimés et dévalorisés et manquer d'estime personnelle. Pire la fessée pourrait entraîner des problèmes de santé mentale comme la dépression, l'anxiété, la toxicomanie, l'alcoolisme. De nombreux pays ont déjà banni la claque sur les fesses. En Suède, au Costa Rica, en Israël, en Tunisie, au Kenya et dans bien d'autres pays, la loi précise que les châtiments corporels sont interdits sur les enfants.
(Source : 7sur7.be)
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