D'ordinaire mis en avant, les calendriers de l'avent ne trônent pas encore dans les rayons de tous les supermarchés. Vous n'entendez peut-être pas, non plus, vos collègues fredonner Jingle Bells à longueur de journée.
Si la fatigue physique et émotionnelle accumulée à cause de l'atmosphère du Covid-19 pèse sur l'ambiance générale de cette fin d'année, les plateformes de streaming et les chaînes de télévision, elles, sont là pour nous rappeler que les fêtes approchent à grands pas grâce à leurs films et téléfilms de Noël.
Preuve à l'appui, Vanessa Hudgens s'apprête à faire son retour (une fois de plus) dans un nouvel épisode de La princesse de Chicago. Sur Netflix, aussi, arrive en décembre A Boy Called Christmas, film familial mêlant animation et acteurs de chair et d'os. Et Nina Dobrev cherche l'amour à Noël dans Love Hard.
Alors que TF1 a diffusé le 9 novembre dernier un téléfilm intitulé Un Noël d'enfer, le premier centré sur un couple gay à être retransmis sur la chaîne de télé, M6 a ouvert le bal, au début du mois, avec sa traditionnelle série Un jour, une histoire de Noël.
Devant cet éventail de choix, difficile de résister. Pourtant, on le sait, ce ne sont pas de grands chefs-d'oeuvre. Alors, pourquoi diantre les aime-t-on autant?
Pour Évelyne Dillenseger, psychanalyste et experte en thérapie de couple, la réponse est étroitement liée à la période de l'année. L'hiver approche. "Il commence à faire froid. On a envie de cocooning. On a envie de réconfort, de chaleur", estime cette dernière. Les "feel good movies", comme on les appelle, nous détendent. Au sortir d'une année marquée par les confinements à répétition et le couvre-feu, c'est primordial.
Certains d'entre eux, comme Love Actually qui est diffusé chaque année aux mêmes dates, n'ont plus de secrets pour nous. On les a déjà vus assez de fois pour connaître l'histoire et les dialogues sur le bout des doigts. On se souvient aussi dans quel état, avec qui et où nous étions la dernière fois qu'on les a visionnés. Sans surprise, ils nous plongent dans la nostalgie, observe la spécialiste.