14h30 : Le suspect arrêté a été relâché, affirme une source policière. L'homme correspondait au signalement mais ce n'est pas la bonne personne, ajoute cette même source. En effet, ce dernier disposait d'un alibi : les enquêteurs de la brigade criminelle se sont aperçus qu'au moment de la fusillade de lundi matin au siège de Libération, l'homme se trouvait chez son médecin dans le Val-de-Marne.
Source policière : Il s'agissait d'un homme très ressemblant au #tireur mais avec alibi vérifié. #arrestation #Libé
— Loïc Signor (@loicsignor) 19 Novembre 2013
13h50 : Le flou règne autour de l'arrestation présumée du tireur solitaire. Selon les informations du Parisien divulguées en milieu de journée, l'homme aurait été arrêté à Paris dans le 7e arrondissement, ce mardi 19 novembre. Information démentie par Le Point qui précise que la personne arrêtée ne serait pas l'auteur des faits, traqué depuis hier dans les rues de la capitale, et aurait d'ores et déjà été relâchée.
La préfecture n'a pour le moment ni confirmé ni infirmé l'information. La police judiciaire, elle, a démenti avoir arrêté le tireur. Selon Le Monde, plusieurs autres sources policières ont également démenti l'arrestation de l'individu.
Le tireur de Libération n'a pas été arrêté, selon notre journaliste P. Tourancheau http://t.co/JSksR68ggj
— Libération (@liberation_info) 19 Novembre 2013
L'arrestation, sil elle est confirmée, interviendrait après que la police a annoncé avoir isolé l'ADN de l'individu et l'avoir comparé au fichier national des empreintes. « Au cours des dernières heures, tout un travail a été fait concernant l'ADN de cet individu, soit dans la voiture qu'il a utilisée, soit sur les cartouches », a affirmé Manuel Valls, en marge de l'inauguration du salon international de la sécurité intérieure Milipol.
Le résumé de la journée d'hier :
17h15 : Le procureur de la république François Molins et le directeur de la policie judiciaire ont tenu une conférence de presse lundi en fin d'après-midi. « L'homme recherché est de type européen, fait 1m70 à 1m80, il a les cheveux poivre et sel, une barbe de deux ou trois jours, s'il la porte encore. Il était vêtu ce lundi d'une veste trois quart kaki, d'une casquette et de baskets vertes à semelles blanches», a détaillé le procureur de la République, précisant qu'« Aucune piste de travail n'est écartée ».
François Mollins appelle les personnes pouvant fournir des informations sur le suspect à envoyer un mail à pppj-appelatemoin@interieur.gouv.fr ou à téléphoner au 0800 0027 08.
Les images rendues publiques par BFM TV :
Plus tôt dans la journée, François Hollande s'est exprimé depuis Jérusalem. Selon le président de la République, « la seule instruction qui vaille (...) c'est d'interpeller, d'arrêter ce tireur pour qu'il ne puisse pas nuire à quiconque d'autre ».
16h30 : Le suspect a désormais un visage. Le quotidien Le Parisien a été le premier média à diffuser sur son site des photos du tireur présumé. Ces images de piètre qualité ont été extraites des caméras de vidéo surveillance de BFM TV, enregistrées vendredi 15 novembre. On peut y voir un homme fusil à pompe en main, sacoche en bandoulière, portant casquette, lunettes de soleil et veste sans manches.
Mise en ligne 30 minutes avant la conférence de presse donnée par le procureur de la république et le directeur de la policie judiciaire, ces images exclusives dévoilées par Le Parisien semblent avoir pris de court BFM TV qui, depuis le début de la journée, s'interdisait de diffuser les enregistrements de ses caméras de vidéo-surveillance. Extraits qui sont, désormais, diffusés en boucle sur ses ondes.
16h00 : La police est toujours à la recherche d’un suspect suite à des coups de feu, ce matin, dans le hall de Libération et au siège de la Société générale, à La Défense. Un appel à temoin devrait être diffusé à 17h, lors d'une conférence de presse organisée par le procureur de la république. Des photos du suspect issues des caméras de surveillance, et qui font déjà le tour du web, devraient également être diffusées.
2 photos du tireur présumé extraites des caméras de surveillance via @deRati #Libération #tireurfou #Fusillade pic.Twitter.com/INPv6EQkmO
— Jérôme PASANAU (@JeromePasanau) November 18, 2013
15h00 : Alors que la traque de l'homme qui a ouvert le feu ce matin dans les locaux du journal Libération se poursuit, le site du quotidien a été rendu inaccessible en début d'après-midi, en raison d'une attaque informatique, a annoncé le quotidien sur son compte Twitter. Libération ne fait en revanche aucun lien pour le moment entre cet évènement et la fusillade survenue lundi matin. L'attaque par déni de service consiste à saturer un site de tentatives de connexion, de façon à bloquer son accès pour les visiteurs. Le site est maintenant de nouveau actif.
Le site de Libé victime d'une attaque malveillante par "déni de service" Il ne peut être mis à jour pour l'instant http://t.co/8vL4I3y1PN
— Libération (@liberation_info) November 18, 2013
14h55 : Les journalistes de Radio France auraient été priés de rentrer en urgence dans le bâtiment. Le tireur aurait en effet été aperçu non loin de la Maison de la Radio. Selon plusieurs salariés de Radio France, les accès au bâtiment (XVIe arrondissement de Paris) ont été momentanément bloqués. Vers 15h30, l'alerte a été levée.
14h00 : Une photo de l'individu a circulé sur les réseaux sociaux. On y distingue la silhouette du suspect. Selon les premiers témoignages, ce dernier, âgé d'une quarantaine d'années, serait de forte corpulence et aurait des « cheveux ras, un long manteau vert kaki, des chaussures vertes et une casquette ». Une description qui correspondrait également à celle de l'individu qui a fait irruption au siège de BFM, vendredi 15 novembre, menaçant notamment Philippe Antoine, l'un des rédacteurs en chef de la chaîne d'infos. Le journaliste se souvenait alors d'un homme calme, déterminé et avec « un regard d'une forte intensité ». Selon plusieurs spécialistes invités à témoigner, et qui ont visionné les images des caméras de sécurité, le comportement de l'individu n'aurait rien de celui d'un déséquilibré.
La police cherche un homme la quarantaine crabe rasé avec un look de chasseur. Photo #M6 #tireur #libe pic.Twitter.com/K2oQGP69vV
— arnaud etcheverry (@aetcheverry82) November 18, 2013
13h00 : En début d'après-midi, le tireur était sur les Champs Elysées. L'hélicoptère de la préfecture de police de Paris ainsi que des policiers en voiture « scannaient » les trottoirs en remontant l'avenue à la recherche de l'individu. L'homme armé serait alors descendu dans le métro.
Hélico en stationnaire au dessus des Champs. pic.Twitter.com/RPigQahR0C
— Marc-Antoine Bindler (@marcobindler) November 18, 2013
12h30 : Moins de deux heures après la fusillade dans les locaux de Libération, et alors que la police sécurisait l'accès de toutes les rédactions parisiennes, une deuxième fusillade est survenue en bas de la Tour Granite de la Société Générale à la Défense. Trois coups de feu ont été tirés, sans faire de blessé cette fois. Selon les services de police, il s'agissait d'un seul et même homme. Une automobiliste a assuré aux enquêteurs avoir été prise en otage non loin de La Défense, quelques instants après ces coups de feu. Elle aurait déposé son agresseur dans le secteur des Champs-Élysées, avant d'être relâchée.
Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur explique que les policiers «travaillent d'arrache-pied pour interpeller cet individu dont chacun peut penser le caractère dangereux. Tant qu'il court et qu'on ne connaît pas ses motivations, il représente un véritable danger. Il faut aller très vite».
10h15 : Un individu a fait irruption dans les locaux du quotidien Libération, ouvrant le feu sur les personnes présentes. Un assistant photographe, âgé de 27 ans et venu pour une séance photo pour le magazine « Next », a été touché au thorax. Selon le quotidien, la victime est dans un «état sérieux ». Son pronostic vital est engagé.
Libération : fusillade dans les locaux du journal, 1 photographe blessé
Société Générale : une fusillade à la Défense, 2h après celle de Libération
Fusillade à la Société générale et Libé, prise d'otage sur les Champs : un seul suspect ?