Lassé les innombrables et insipides jeux de simulation, le studio Coffee Stain a fait le pari d'un pastiche complètement dingue : celui d'un « simulator » proposant d'incarner...une chèvre. Ce n'est pas tout : contrôler la meilleure amie de monsieur Seguin permet de tout dévaster sur son passage, les objets que l'on touche restant ensuite collés...sur sa langue, le tout avec des bugs savamment entretenus pour créer des situations cocasses. Entre destruction, saut sur trampoline (avec triple salto) et exploration, c'est sûrement l'un des jeux les plus WTF jamais produits.
Pour GameRant, Coffe Stain a réussi à faire de Goat Simulator un jeu « avec de la substance », évitant ainsi la « simple blague ». « Certes, le jeu n'offre pas une grande immersion et une rejouabilité infinie, mais le mode solo est très bien doté ». Le site loue également l'humour qui est « plutôt subtil ». Pour IGN, le jeu est « vraiment très drôle », plein « d'effets physiques géniaux et de surprises à chaque coin de rue ». S'il reconnaît qu'il n'y a « pas vraiment de gameplay hormis casser des trucs pour gagner des points », le site incite les joueurs à ne pas essayer d'atteindre le plus haut score possible mais « d'explorer les maisons et découvrir toutes les surprises hilarantes laissées par les développeurs ».
GamerGen loue pour sa part la « richesse des décors » , la « bonne idée » d'implanter des défis, une ville certes « pas grande » mais qui regorge de coins à visiter... « Le plaisir de la découverte, l'émerveillement devant les idées de Coffee Stain Studios, voilà le véritable intérêt de Goat Simulator ». Mais le site déplore le fait que les bugs vont parfois trop loin et deviennent alors « gênants » : « ça casse l'immersion ». Sans compter la bande-son avec des « titres électroniques dérangeants et répétitifs » qui « prennent la tête ». « Si le titre de Coffee Stain amuse quelques minutes, force est de reconnaître qu'après avoir erré dans la ville pendant quelques heures, l'ennui s'impose de lui-même », conclut GamerGen.