« Je respire à plein poumon l’air de Montcuq parce que c’est vrai qu’on parle beaucoup de l’air pur de Montcuq », plaisantait Daniel Prévost en 1970, marchant dans les rues du fameux village. 43 ans plus tard, Antoine Deblay un jeune habitant de la commune a décidé de partager les bienfaits de cet air en commercialisant des boites renfermant l’air de Montcuq. « C'est une vanne de plus, mais c'est surtout en réaction à toutes les autres vannes », s’est-il justifié sur France 3 Midi-Pyrénées. Pour mener à bien son projet, l’étudiant s’est inscrit sur un site de financement participatif où il a recueilli 800 euros en 3 jours qui lui ont permis d’acheter des pots métalliques et d’imprimer des étiquettes. Et le succès est au rendez-vous : plus de 70 boîtes ont déjà été vendues.
« L’air frais de Montcuq est 100% bio, il vous plonge au fin fond de la ville afin de vous rafraîchir les idées. Idéal quand vous êtes en manque d’inspiration créative. Attention, contenu irremplaçable, consommable qu’une seule fois. Ne pas laisser ouvert », garantit-il sur son site. Le produit est donc exclusif mais aussi bio et respectueux de l’environnement, comme souligne son créateur : « Afin de ne pas vider Montcuq de son air, chaque semaine nous limitons notre récolte à 10 litres d’air. » Sain, écologique et abordable (5 euros la boîte de 205 ml), le produit a tout l’air d’être le parfait exemple du produit Made In France... ou Made in Montcuq, en l’occurrence.
Manon Adoue
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