Après trois ans de bataille judiciaire, un couple d’israéliens vient d’obtenir gain de cause : le procureur général de l'État d'Israël, Yehuda Einstein a consenti à les laisser utiliser le sperme de leur fils, décédé en 2010, afin de concevoir un petit-enfant en faisant appel à une mère porteuse, rapporte Le Figaro.
Depuis la mort de leur fils Ohad, disparu accidentellement en septembre 2010 à l’âge de 27 ans, Mali et Dudi Ben-Yaakov réclament le droit à un petit-enfant. Ils ont été jusqu’à produire devant le tribunal de la famille de Haïfa, un contrat signé avec une mère porteuse, que leur fils n'avait jamais rencontrée.
Selon un communiqué du ministère de Justice, le procureur général a estimé que, dans ce cas particulier, l'utilisation du sperme était justifiée, parce qu'elle représente « l'aspiration à satisfaire les désirs les plus profonds et fondamentaux de l'homme ». Les futurs grand-parents ainsi que la mère porteuse devront cependant faire l’objet d’une enquête apporfondie. Le procureur a précisé que la décision finale du tribunal dépendra de la volonté présumée de l'homme décédé.
La justice israélienne a par le passé autorisé des veuves à utiliser le sperme de leur défunt compagnon pour concevoir un enfant, mais c’est la première fois que cette demande est faite par des parents désireux de devenir grand-parents. Mali et Dudi Ben-Yaakov ont précisé qu’ils ne souhaitaient pas élever cet enfant, mais assurer la descendance familiale, conformément au souhait de leur fils.
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