Après les échecs successifs de 2008 et de 2012, la question d’une éventuelle candidature olympique de Paris pour les JO d'été de 2024 revient sans cesse. En attendant l'annonce officielle courant 2015, de nombreux obstacles réduisent les chances d'une candidature parisienne. La première adjointe du maire de la capitale et candidate socialiste aux municipales a mis en garde les partisans du projet. Selon Anne Hidalgo, la ville n'est pour l'instant pas prête à accueillir cet évènement.
« J'aime le sport et j'aime les Jeux mais il faut que les conditions soient réunies […] Je travaillerai ce dossier si je suis maire de Paris mais je veux des garanties », a-t-elle déclaré sur BFMTV et sur RMC. Et la candidate PS d'ajouter : « La première condition, ce sont les sportifs, le mouvement olympique français entièrement soudés et je pense qu’ils en ont envie. C’est aussi un partage du portage d’une candidature française et ce n’est pas simplement aux contribuables parisiens de payer cela. »
Ce discours rejoint les Français opposés au projet olympique. Selon un sondage de l’Equipe, 48,2% sont contre car cela serait « un luxe que la France peut pas se permettre par ces temps de crise ».
Et qu’en pense Nathalie Kosciusko-Morizet ?
La candidate UMP reste discrète sur cette question des JO. Interrogée sur cette affaire, Nathalie Kosciusko-Morizet se refuse de faire de la « surpolitisation » sur ce sujet. Mais elle a ajouté que « si le monde sportif se mobilise [...] [elle serait] à ses côtés ». Pour l'instant, elle vise davantage l’Exposition universelle en 2025.
Priscillia Mudiaki