Ce n'est pas un profil que l'on voit tous les jours... Malgré l'abondance de sportives inspirantes qui ponctuent ces Jeux Olympiques 2024. L'archère azerbaïdjanais Yaylagul Ramazanova est aujourd'hui médiatisée pour ses talents indéniables de championne de tir à l'arc, mais également car elle est enceinte, en pleine compétition.
Enceinte de six mois tout en se focalisant sur ses exploits, quitte à ce que la vie "perso" fusionne à la vie "pro"... Effectivement, son bébé lui aurait donné un coup de pied "avant qu’elle ne décoche un tir salvateur !", s'amuse Le Parisien l'espace d'un portrait dédié à l'athlète - prouesses sportives qui ont finalement pris fin suite à une défaite de l'archère.
"J’ai senti mon bébé me donner un coup de pied avant de tirer cette dernière flèche, puis j’ai tiré un 10 Lors de ma préparation pour les Jeux olympiques, je ne me suis pas sentie mal à l’aise à cause de ma grossesse. Au contraire, j’ai senti que je ne me battais pas seule, mais que je me battais avec mon bébé", témoigne la sportive de haut niveau...
Des JO qui riment décidément avec "famille". Rappelez-vous.
La parentalité est plus que jamais au coeur de ces compétitions olympiques cette année. À Paris, pour les JO 2024, une crèche olympique vient d'ouvrir ses portes, et c'est un très bon signe en terme d'avancées sociales et d'égalité des genres... Oui oui.
Si le règlement du Comité international olympique n’autorisait jusqu'alors pas la présence des enfants de nuit au sein du village des athlètes, Paris a finalement mis en place contre toute attente cet "espace familial" spécialement pensé pour bébés et parents. Une initiative applaudie par l'ex championne olympique de sprint Allyson Felix, 38 ans, qui avait milité auprès du CIO pour que cet espace familial voit le jour.
Entre cela, et les athlètes enceintes, la parentalité est d'autant plus visible... Et ses enjeux. Qui dépassent de très loin le monde du sport d'ailleurs. Santé physique et mentale, éducation, gestion des tâches parentales, pieds de nez envers certains préjugés bien désuets également.
"Je voulais obtenir une médaille. Tous les athlètes le veulent, mais tous ne le peuvent pas. Ce n’est pas grave tant que j’ai fait de mon mieux. J’enseignerai le tir à l’arc à mon enfant s’il ou elle est intéressé(e) par ce sport", a encore témoigné Yaylagul Ramazanova après sa défaite.
On lui souhaite !