Bonne question. Pour le moment, ni le palais de Kensington, ni la duchesse et le duc de Cambridge n'ont donné d'information sur la date prévue d'accouchement. Lorsqu'elle attendait George, Kate Middleton a souffert dès les débuts de sa grossesse d'hypermesis gravidarum – des nausées matinales aïgues – qui l'ont contrainte à révéler de manière précoce sa grossesse à la presse. Or, le communiqué de Kensington affirme que la duchesse souffre cette fois encore de ces « vomissements gravidiques ». Il apparaît donc comme peu probable que Kate Middleton ait dépassé le premier trimestre de grossesse, ce qui laisse espérer une naissance au printemps 2015, très certainement en avril.
Là encore, le mystère demeure. Quatorze mois seulement après la naissance de baby George, Kate et William avaient-ils prévu de pouponner à nouveau ? En mars, alors qu'il assistait avec la duchesse au traditionnel défilé de la Saint-Patrick, William avait notamment confié au sergent-major Ray Collister que « pour le moment, un [bébé] c'est suffisant ». Mais, après un voyage en compagnie de leur fils en Australie et en Nouvelle-Zélande, et de relaxantes vacances d'été en Écosse, il se pourrait bien que le couple royal ait fini par changer d'avis. Une chose est cependant certaine : Kate, tout comme William, a toujours affirmé qu'elle souhaitait avoir au moins deux enfants.
Kate n'étant pas encore arrivée au stade des douze semaines de grossesse – moment où il est possible de déterminer le sexe de l'enfant – impossible pour le moment de savoir si George aura un petit frère ou bien une petite sœur. Pourtant, comme le révèle l'édition américaine du Huffington Post, il n'est pas à exclure que la duchesse ne suive pas l'exemple de Diana et donne cette fois-ci naissance à une petite fille. La raison ? Selon une récente étude, les femmes souffrant de vomissements gravidiques ont 55,7% de chances d'accoucher d'une fille. Il s'avère même que plus les nausées sont aïgues, plus les probabilités de porter un fœtus de sexe féminin sont grandes.
Si seule l'histoire nous dira si ce nouveau royal baby montera ou non sur le trône d'Angleterre, l'annonce hier de la grossesse de Kate a eu un effet institutionnel immédiat en défaveur du prince Harry puisque ce dernier a automatiquement perdu une place dans l'ordre de succession. Relégué en cinquième position, Harry se trouve désormais derrière, dans l'ordre, son père Charles, son frère William, le prince George et futur bébé royal.
On comprend mieux désormais pourquoi, lorsqu'il a appris la nouvelle, Harry a déclaré : « J'ai hâte de voir mon frère souffrir encore plus. Si c'est une fille, ce sera encore plus difficile. J'aimerais bien voir comment il va gérer ça ! »
En revanche, qu'il s'agisse d'une petite fille ou d'un petit garçon ne changera rien pour la couronne puisqu'en 2011, les États-membres du Commonwealth ont adopté une réforme qui ne prend plus en considération le sexe de l'héritier. Place désormais à la primogéniture sans préférence masculine.
Source : CNN.com
Cette future naissance pourra-t-elle sauver le Royaume-Uni ?
Plus encore que les paris des bookmakers sur le prénom du futur héritier, c'est LA question qui passionne les Britanniques : l'annonce d'un deuxième bébé royal pourrait-elle, à moins de deux semaines du referendum sur l'indépendance de l'Écosse, faire basculer le pays dans le camp du « non » ?
Si pour le spécialiste ès têtes couronnées Stéphane Bern, « l'effet de surprise » suscité par l'annonce de la grossesse de Kate Middleton pourrait bien inciter les Écossais à rester dans le royaume, tout le monde ne partage pas son avis. À commencer par les Britanniques, comme en témoigne un sondage en ligne réalisé par The Guardian. À la question « le nouveau royal baby va-t-il sauver l'union ?», 83% des internautes estiment aujourd'hui que non. Tout n'est cependant pas encore joué : il reste une journée aux Britanniques pour voter avant que le sondage ne soit clos.
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