Début octobre, les spectateurs du jeu télévisé Koh-Lanta s'en prenaient sur les réseaux sociaux à Coumba, de l'équipe des jaunes. La jeune femme était accusée d'avoir "trahi" la fameuse "alliance des filles". "Menteuse", "hypocrite" et "traîtresse" étaient les termes qui revenaient d'une publication anonyme à l'autre sur Twitter.
Cyberharcelée, Coumba a finalement décidé de porter plainte contre les auteurs des messages insultants. "On peut ne pas être d'accord avec mon attitude, mes choix et mes décisions mais les insultes n'ont pas leur place, surtout pour une émission comme Koh-Lanta", a affirmé la coach trentenaire sur son compte Instagram.
Avant de poursuivre à l'adresse de ses 15 000 followers : "J'ai des droits, comme tout le monde. En tant que personnalité publique, entre guillemets, je me dois de dénoncer ce genre de comportement qui est illégal".
Un discours qui n'est pas passé inaperçu, loin de là. Comme le relate 20 Minutes, plusieurs candidates et candidats de la célèbre émission, comme Claude, Alix, Sam et Cindy, ont témoigné de leur soutien à l'ancienne participante. Une solidarité qui fait plaisir à voir face à la haine anonyme.
"Une injure publique est réprimée par la loi de 1881 (article 33), qui la punit d'une amende de 12.000 euros", a rappelé Coumba sur Instagram, insistant notamment auprès de sa jeune audience sur la gravité du harcèlement, "qui peut avoir des issues dramatiques, comme le suicide".
C'est aussi pour sensibiliser les consciences que la jeune femme a décidé de passer à l'action.