L'intérêt de l'enfant reste un principe essentiel que les parents ne peuvent contourner. Ils doivent notamment garantir un avenir paisible et lisible.
L'avocat est le médiateur de l'enfant entre lui et ses parents. Certaines problématiques familiales sont incomprises et le dialogue est rompu. Une médiation réussie permet d'éviter à un enfant une présentation devant un juge, de subir une expertise médico-psychologique ou une enquête sociale. Il est soumis au secret professionnel, l'enfant est ainsi en confiance.
Le rôle de l'avocat est aussi celui d'accompagner les enfants pendant la durée des procédures de séparation de leurs parents mais également après. Les enfants subissent des changements, des bouleversements, ne savent pas ou ne parviennent à s'exprimer, ils ont alors besoin d'être guidés et soutenus par un tiers qui connaît leurs droits, et la problématique générale.
L'avocat de l'enfant a l'expérience des situations inextricables, violentes, incompréhensibles.
Comprendre la dynamique, l'aspect incontournable humain permet de ressentir, gérer, projeter et permettre d'éviter les affrontements, coordonner, considérer l'enfant.
Aucune solution élaborée en dehors de la famille n'a de sens. Il faut considérer chaque cas dans sa particularité.
Bénéficier du soutien d'un avocat permet à un enfant de communiquer sa pensée et ses besoins sans subir le poids du conflit.
L'enfant soumis ou qui se soumet au silence n'est pas entendu.
Devant le juge, l'avocat assiste l'enfant et l'aide à exprimer ce qu'il ressent, ses souhaits, ses souffrances.
Son rôle peut aussi être celui de replacer l'autorité, de rappeler les devoirs de l'enfant, et
d'éviter des déviances possibles (troubles alimentaires, perte de sommeil, drogue, alcool, scarifications...)
Si un enfant est convoqué parce qu'il a commis un délit ou un crime, l'avocat sera présent pour proposer la meilleure sanction, comprendre le motif de ses agissements, et l'aider à retrouver la bonne voie, et à s'insérer.