Divorcée et sans enfant, Ann Webb est aide-soignante dans un hôpital de Portland (Oregon). N’ayant jamais quitté le sol américain, elle décide de s’offrir, à 42 ans, un séjour en Europe. Après s’être serré la ceinture pendant des mois, elle parvient finalement à s’acheter, début novembre 2008, un billet d’avion aller-simple à destination de l’Espagne.
Prévoyante, elle met 900 dollars de côté pour acheter son billet de retour le moment venu, tandis que 1 000 dollars lui permettront à la fois de profiter de ses vacances en Espagne et de faire un crochet par Paris avant de reprendre l’avion.
Tout aurait pu se passer comme prévu mais c’était sans compter les (mauvaises) surprises que nous réserve parfois la vie. A trois jours de son retour aux Etats-Unis, alors qu’elle est déjà à court d’argent, le voyagiste lui annonce que le vol qui devait la ramener chez elle est annulé. En cause, un mouvement social des pilotes d’Air France. Mais la quadragénaire n’ayant pas souscrit d’assurance annulation, le billet d’avion n’est ni échangeable ni remboursable.
Seule et sans argent dans une ville dont elle ne parle pas la langue, Ann Webb va vivre le triste quotidien des sans-domiciles fixe à Paris avant qu’un nouveau coup du sort lui permette de s’en sortir. Elle raconte cette incroyable mésaventure dans le livre « Survivre dans la rue », paru chez Albin Michel.
« Survivre dans la rue » d’Ann Webb chez Albin Michel. 18 euros.
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