La couche d’ozone, qui protège la Terre de l’exposition des rayons ultra-violets du soleil, a accusé une perte de 40% dans cette région de l’Arctique « entre le début de l’hiver et la fin du mois de mars », selon un communiqué de l’OMM. « Le précédent record était de 30% sur tout un hiver » a précisé l’organisation.
Toujours selon l’OMM, cette déperdition record est due à « La persistance dans l'atmosphère de substances nocives pour ce gaz » et à « un hiver très froid au niveau de la stratosphère, deuxième grande couche de l'atmosphère terrestre située juste au-dessus de la troposphère ».
Les composés présents dans l’atmosphère étant d’une durée de vie très longue, il faudra patienter encore plusieurs dizaines d’années avant que leur importance baisse au niveau d’avant 1980.
Le « Protocole de Montréal » de 1987 a néanmoins permis de « réduire considérablement la production et la consommation de substances destructrices d’ozone » selon l’organisation. Mais la présence trop importante de ces substances dans l’atmosphère ne permet pas d’atteindre les objectifs fixés dans le protocole.
L’exposition aux rayonnements solaires peut causer, chez l’homme, des cancers de la peau, des cataractes ou une altération du système immunitaire. Ce phénomène est donc très alarmant, et l’OMM s’attend à ce que le rayonnement ultraviolet atteint des valeurs supérieurs à la normale pour la saison.
Sources : AFP et Nouvelobs