Ces chiffres, qui proviennent de la Direction des études statistiques du ministère de la Santé (Drees) tombent plutôt mal, dans un contexte politique sensible sur le sujet. Pendant plus de dix ans, le nombre d’avortements était resté stable, autour de 207.000 IVG par an - cette année, le chiffre est ainsi passé à quelques 217.000 IVG. Selon le Drees cité par le le Figaro, « le débat sur les moyens de contraception ayant eu lieu un an avant » ainsi que « la gratuité des IVG depuis le 31 mars 2013 » pourrait expliquer ce phénomène.
Comme nous vous en parlions dans plusieurs articles, les pilules de 3e et de 4e génération comportent le risque de provoquer des accidents veineux, une thrombose pouvant conduire à une phlébite et parfois à une embolie pulmonaire. Selon le Parisien, les messages de santé pour répondre à cette crise ont manqué de cohérence - en choisissant de dérembourser des pilules qui ne seraient « pas dangereuses. Et de rappeler le cas du Pill Scare en Grande Bretagne en 2005, qui avait provoqué une augmentation de 15% du nombre d’avortements.