Est-ce qu’une potion magique préparée par Panoramix pourrait calmer les tensions entre Albert Uderzo et sa fille. Car, entre le créateur d’Astérix et Obélix, Sylvie Uderzo, et son gendre, Bernard de Choisy, les plaintes et les procès se multiplient. Abus de faiblesse, violence psychologique, affaire Bettencourt bis, disent certains… Les qualificatifs prennent une proportion énorme dans ce qui est appelé couramment, « l’affaire Uderzo ». Depuis trois jours, Bernard de Choisy a sorti un livre, intitulé « La Loi des Seigneurs », pour tenter d’expliquer les raisons, qui selon lui, ont fait éclater cette affaire.
Petit retour en arrière. En 2007, Sylvie Uderzo et son époux Bernard de Choisy sont licenciés par les éditions Albert René, qui appartiennent en partie à Albert Uderzo, qui voyait d’un mauvais œil l’influence grandissante que prenait son gendre dans la société. Pour le gendre, Albert Uderzo a été manipulé. « On lui a raconté des histoires. On a passé plus de 15 ans avec une vie de famille absolument formidable. On travaillait, on vivait ensemble, tout allait bien », explique Bernard de Choisy au micro d’Europe 1.
En 2011, Sylvie Uderzo contre-attaque. «Elle porte plainte contre X pour abus de faiblesse. « Elle assure que certains membres de l'entourage d'Albert, âgé de 86 ans, profitent de son état de santé pour abuser de ses largesses et influer sur la gestion de son œuvre et de sa fortune », rapporte le site de la radio. Une plainte qui n’aboutira pas, car après examens médicaux, la fille du créateur d’Astérix est déboutée. Ensuite Albert Uderzo porte plainte contre sa propre fille pour violences psychologiques. Le procès aura lieu dans quelques semaines.