Décédé à l’âge de 48 ans des suites d’un cancer du pancréas le 23 août dernier, Jean-Luc Delarue ne cesse de faire parler de lui. Après les interrogations concernant le lieu de son inhumation et sa pseudo-conversion à l’islam, c’est désormais son héritage qui est au centre des préoccupations de sa famille… mais aussi des médias. A tel point que ce week-end, le Journal du Dimanche n’hésitait pas à publier dans ses colonnes son testament daté du 16 févier 2012.
Dans le document de trois pages que l’hebdomadaire s’est procuré, on apprend que l’animateur a légué ses biens immobiliers – un appartement de 370 m² rue Bonaparte à Paris et une résidence secondaire à Belle-Ile-en-Mer – ainsi que les pièces majeures de sa collection d’œuvres d’art à Anissa, sa seconde femme, épousée le 12 mai dernier. A son fils, né de sa première union avec Elisabeth Bost, il laisse Réservoir Prod, la société de production qui a fait sa fortune et qui produit notamment l’émission « Toute une histoire ». Et de préciser que son ex-femme « n’aura ni l’administration légale, ni la jouissance des biens » légués à son fils, « lesquels seront administrés jusqu’à sa majorité ou à l’émancipation de Jean par mon ami Arnaud Gachy ».
Ses parents écartés de son testament
Étonnamment, celui qui a longtemps fait figure de gendre idéal auprès des ménagères de moins de 50 ans ne mentionne ni ses parents ni le reste de sa famille dans son testament. Pire, dans un codicille rédigé le 3 juillet, soit moins de deux moins avant son décès, il précise vouloir léguer à son épouse Anissa Delarue « le maximum en pleine propriété prévu par la loi », c'est-à-dire 50% de ses biens. Au vu de ces dispositions, on comprend mieux la raison pour laquelle, depuis quelques jours, les deux familles se livrent une bataille juridique publique sur fond d’accusations dans les médias et de communiqués de presse.
Mais fallait-il vraiment publier ce document censé rester dans le secret du cercle familial ? Certes, Jean-Luc Delarue était devenu au fil des ans un personnage public, mais un testament, quelle que fut la notoriété de son signataire, n’est-il pas un document privé et hautement confidentiel ? Où se situe donc la limite entre le travail d’information de la presse et l’atteinte et l’intrusion dans la vie privée ? A vous de juger, comme dirait l’autre.
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