D'habitude, Tess Holliday publie de sublimes photos d'elle sur son compte Instagram. Sourire aux lèvres, le célèbre mannequin plus size sait hypnotiser l'objectif.
Mais ce 27 février, le top-model a souhaité dévoiler un tout autre visage d'elle-même. On la découvre en larmes, sans filtres ni maquillage. Maman de deux garçons, Rylee, 11 ans et Bowie, huit mois, l'Américaine de 31 ans a tenu à montrer humblement ce à quoi pouvait ressembler aussi la vie de maman les mauvais jours.
"Je suis debout depuis 3 heures du matin, et chaque fois que je réussis à rendormir Bowie et que j'essaie de le poser, il se réveille. Il fait ses dents et n'a aucune idée que je dois travailler aujourd'hui", confesse-t-elle sous sa publication. "Normalement, je peux travailler 15 heures par jour, prendre soin de mes deux garçons, mettre un peu de rouge à lèvres et tout va bien. La plupart du temps, je bois mon café et souris à chaque petite chose qu'il fait comme si c'était la chose la plus incroyable au monde, mais pas aujourd'hui. J'ai pleuré pendant près de deux heures, et je pleure en écrivant ceci. J'ai atteint ma limite, je suis dépassée pour être honnête. Ma confiance en moi en a pris un coup avec cette naissance et ce n'est que ce matin que j'ai réalisé pourquoi".
Et selon la maman, la raison de son mal-être ne vient pas de son bébé, elle est sociétale : on se sent sous pression, obligée d'avoir l'air "d'aller bien", d'être en forme malgré nos hormones qui dégringolent, "notre épuisement total dû à un manque de sommeil, nos poches sous les yeux, les rougeurs et par-dessus tout, le manque total d'énergie pour travailler ou quitter mon lit".
Elle interroge ensuite ses followeuses mamans : "Comment faites-vous ? Comment vous sentez-vous dans votre peau ?"
Tess fait ensuite référence au travail et à la nécessité de se montrer toujours sous son meilleur jour. D'autant plus dans son cas, puisque Tess a choisi une carrière basée sur le physique. Et, même si elle s'est battue pour prouver que l'on était belle et sexy avec des rondeurs, le top s'inquiète aujourd'hui et pose une question que bien d'autres mamans ont déjà dû se poser : est-ce que nos professions ne devraient pas faire preuve d'un peu plus de compassion et de compréhension les jours où nous ne sommes pas à notre top parce que nos enfants nous ont fait passer une nuit blanche et qu'on donnerait cher pour passer la journée à pleurer sous la couette ? A bon entendeur...