Un câlin par jour aiderait à prévenir les maladies cardiaques. D'après le docteur en psychologie Jan Astrom, à l’origine d'une étude publiée dans la revue Comprehensive Psychology, seulement dix secondes suffisent pour réduire le risque d'hypertension, un des facteurs de ces maladies. Des étreintes régulières combattraient en outre le stress et la fatigue, stimulerait le système immunitaire et combattrait les infections et la dépression. Rien que ça.
L’ocytocine est une hormone sécrétée par le corps pendant l’accouchement et l’allaitement. Des recherches ont permis de découvrir qu’elle permet de favoriser la confiance en soi et le sentiment d’amour. Après un gros câlin, l’ocytocine augmente et l’hormone du stress chute. « L’expérience émotionnellement positive du câlin donne lieu à des réactions physiologiques et biochimiques », explique Jan Astrom.
La peau contient en effet des récepteurs qui sont sensibles aux pressions et aux vibrations. Ces récepteurs sont connectés à nerf crânien qui est lui-même relié à de nombreux organes notamment le cœur. Un câlin provoquerait donc une réaction en chaîne dans l’organisme. Une déflagration dans notre microcosme intérieur bénéfique à notre santé.
Nicolas Pasquier
Crédit photo : Hemera
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