Le réseau de mutuelles Emevia a mené l'enquête en partenariat avec l'institut CSA pour mieux connaître la sexualité des étudiants.
Il en ressort que drogue et sexualité ne font pas vraiment bon ménage. En effet, parmi les étudiantes ayant répondu au questionnaire, il est apparu que celles qui consommaient modérément ou régulièrement du cannabis étaient deux fois plus nombreuses à avoir recours à la pilule du lendemain (54,2% contre 23,6% en moyenne pour les autres).
Idem pour le recours à l'IVG, pour lequel elles seraient également deux fois plus nombreuses à y avoir recours (5,6% pour les fumeuses contre 3% des étudiantes dans leur ensemble).
Interrogé par Le Parisien, Laurent Karila, psychiatre-addictologue à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif argue que ce comportement "addictif" qui fait que "les fumeuses prennent plus de risques" est valable "pour toutes les drogues", notamment pour la cocaïne.
Autres chiffres alarmants : seulement 48% des étudiantes se son soumises à un examen gynécologique en 2013, et elles ne sont également que 50% à avoir déjà fait un test de dépistage.
En revanche, plus insolite mais bien cliché, il apparaît que 44% des joueurs de jeux vidéos interrogés n'ont jamais eu de relation sexuelle...