De Kate Middleton au pape, les Rainbow Loom ont colonisé les poignets du monde entier. Mais à quel prix pour la planète ? C’est la question que pose Anne-Sophie Novel, auteure du blog « Même pas mal ! » sur le site du Monde.
De fait la matière première utilisée pour confectionner les élastiques multicolores est le caoutchouc, dont la fabrication n’est pas sans coût pour l’environnement. Comme le rappellle le Washington Post, qui a consacré un article à ce sujet épineux en janvier 2014, la forte demande de caoutchouc à l’échelle mondiale a entraîné l’émergence de nouvelles plantations en Asie du Sud-Est, dont l’impact écologique en termes de pollution de l’air et de l’eau a été pointé du doigt.
Les Rainbow Loom ne sont pas biodégradables
En ce qui concerne les Rainbow Loom eux-même, peu d’informations sont disponibles au sujet du processus de fabrication et des composants de ces élastiques, dont on sait uniquement qu’ils sont fabriqués en Chine et ne contiennent ni phtalates, bisphénols ou latex, afin d’éviter les risques d’allergie.
Comme le note Anne-Sophie Novel, le principal problème que posent les Rainbow Loom, c’est qu’ils ne sont pas biodégradables et représentent un danger potentiel pour la faune. Le Washinton Post rapporte en effet des cas de diarrhées aigües et de vomissements chez des chiens et des chats ayant ingéré des élastiques par accident. Une bonne raison de veiller à ce que les enfants ne les sèment pas dans la nature. Parents, vous savez ce qu’il vous reste à faire...
>> Rainbow Loom : le tuto pour débutants (vidéo) <<