Aux États-Unis, un employeur peut donc légalement licencier une employée qu'il trouve trop séduisante. En 2012, Melissa Nelson, une assistante dentaire exerçant dans l'Iowa, épouse et mère de famille, avait été remerciée par son patron -de 20 ans son aîné -, ce dernier la trouvant trop attirante. Immédiatement, la jeune femme de 32 ans s'était tournée vers les tribunaux, contestant son renvoi qui mettait fin à dix ans de bons et loyaux services.
Alors qu'elle espérait obtenir gain de cause, la trentenaire avait vu cette plainte pour discrimination rejetée par la Cour suprême de l'État d'Iowa. Composée exclusivement d'hommes, la Cour avait certes reconnu le caractère « injuste » du licenciement, mais n'avait pas jugé qu'il constituait une « discrimination interdite par la loi ».
Sûre de son fait, l'ex-assistante avait demandé aux juges, par la voix de son avocate, de reconsidérer leur jugement, en faisant savoir que cette décision portait atteinte à l'égalité de genre au travail. Mais après une ultime et minutieuse étude du dossier, « les juges n'y ont pas trouvé l'once d'une discrimination », rapporte le quotidien Metronews. « Le licenciement de la jeune femme, selon eux, n'était pas dû au genre de l'employée, mais au sentiment personnel de l'employeur. » Le licenciement de Melissa Nelson est validé.
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