Les habitants de la petite principauté enclavée entre la Suisse et l'Autriche ont voté à 52.3% contre et 47.7% pour. Le prince Alois von et zu Liechtenstein s'était préalablement prononcé fermement contre ce projet de loi émanant de la société civile.
Le prince du paradis fiscal a indiqué qu'il mettrait un véto catégorique interdisant ainsi l'entrée en vigueur du texte quel que soit le résultat. La peine maximale encourue pour avortement restera donc un an de prison. Il est à noter que les 2 voisins du micro-état autorise l'IVG et que l'ONU a demandé à plusieurs reprises à la principauté de se conformer aux recommandations de la Convention sur l’élimination des discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
Les partis politiques ont déclaré que si le projet se voyait rejeté, ils tenteraient d'introduire un amendement à la loi actuelle afin que ne reste punissable que l'avortement réalisé au Liechtenstein. Les femmes ont obtenu le droit de vote en 1984 pour les scrutins nationaux uniquement.
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