« Dans l’état actuel de nos connaissances, des preuves suggèrent qu’il y a pour les fumeurs un potentiel de réduction des risques lorsque la cigarette électronique se substitue au tabac et qu’il s’agit d’une étape vers l’arrêt de tout usage de tabac ou de nicotine », explique Rhomas Eissenberg, l’un des co-auteurs de l’étude. Les chercheurs se sont basé sur quelques 81 études réalisées en amont sur l’usage et la sûreté des vaporisateurs émettant de la nicotine.
Le contrôle des cigarettes électroniques est en débat à travers le monde - plusieurs organismes médicaux ont demandé que des restrictions similaires à celles appliquées à la cigarette traditionnelle soient appliquées. Bien sûr, l’étude ne dit pas que la cigarette n’est pas dangereuse en elle-même sur le long-terme - mais elle conclut que ses bénéfices pour arrêter de fumer, sont supérieurs à ses risques potentiels pour la santé.
« Si [la cigarette électronique] comporte des risques, ils seront d’une magnitude plusieurs fois inférieure à ceux posés par le tabagisme », a ainsi estimé le Dr Hayden McRobbie, du Wolfson Institute of Preventive Medicine à l’université Queen Mary de Londres, cité par le site britannique spécialisé sur les questions de santé HealthDay. Et de poursuivre: « d’autant que très peu de non-fumeurs fument des e-cigarettes ». Pourtant, tout le monde n’est pas de cet avis. En Europe, la question continue de faire débat.
Aux Etats-Unis, l’American Lung Association préconise une législation similaire pour le tabac et les e-cigarettes, de même que l’American Medical Association. Le Forum of International Respiratory Societies, au niveau mondial, préconise également des restrictions voire une interdiction des e-cigarettes. Le journal le Figaro rappelle qu’il y a désormais 2,5 millions de vapeurs en France, dont presque 1 million ont arrêter de fumer du tabac. Une précédente étude en Angleterre, avait démontré que la croissance des ventes de e-cigarette était correllée avec la diminution du nombre de fumeurs.