"J'avoue que c'est une petite surprise pour moi de ne pas faire partie des finalistes". La mannequin et actrice transgenre Andréa Furet exprime sa déception dans les pages du Figaro. Alors qu'elle s'était présentée à l'élection de Miss Ile-de-France 2022, elle n'a pas été retenue ce 22 octobre parmi les cinq finalistes pour représenter sa région au concours Miss France 2023, qui se tiendra le 17 décembre prochain.
D'où cette "surprise", d'autant plus que sa situation était historique : Andréa Furet est la première candidate transgenre à avoir participé à une élection régionale de Miss France. "Malgré tout, j'ai été très soutenue et j'ai donné le maximum, c'est tout ce qui compte", a modéré la jeune femme de 20 ans, qui avait également participé à Miss Paris 2022.
"Je suis très fière d'être la première à inscrire son nom mais aussi de ce que j'ai donné durant cette élection. Je repars avec beaucoup d'émotion et le sentiment du devoir accompli", a poursuivi celle qui désire désormais affûter ses talents de comédienne. On l'a notamment vue dans la saison 2 de La faute à Rousseau sur France 2.
"Le buzz est arrivé très vite. Cela m'a plutôt bien servi parce que cela a permis aux gens de me connaître, j'ai pu évoluer. J'ai toujours avancé dans l'aventure avec confiance. J'ai une communauté qui est derrière moi et j'en suis très fière. Je repars avec beaucoup d'émotion et le sentiment du devoir accompli", a poursuivi Andréa Furet auprès du Figaro, enthousiaste et optimiste.
"Le show, les paillettes, le glamour... Enfant, ça me paraissait évidemment inaccessible mais je crois que je l'ai toujours gardé dans un coin de ma tête. Je représente un changement, un renouveau. C'est important que les femmes s'assument un peu plus. Il faut toujours croire en soi", a-t-elle déclaré au Parisien.
Modèle au sein de la communauté trans hexagonale, Andréa Furet s'est également dite porteuse d'une certaine "responsabilité". La mannequin n'hésite jamais à partager son opinion au sujet du respect des personnes trans. Ainsi s'est-elle également exprimée à propos du documentaire controversé de Karine Le Marchand Trans, uniques en leur genre, diffusé sur M6. "Il y avait un peu de mauvaises informations sur la transidentité et que le sujet était un peu mal traité avec, par exemple, l'utilisation des 'deadname'", a-t-elle commenté.