Disponible sur Netflix à partir de ce mercredi 28 septembre, Blonde fait parler depuis l'annonce de sa production. Le biopic sur l'iconique Marilyn Monroe a été décrit à Libé par son réalisateur, l'Australien Andrew Dominik, comme "un film brutal, et noir. Un film feel bad du début à la fin". Ambiance. Quant à son actrice principale, Ana de Armas, elle s'est exprimée sur la crainte qu'elle ressentait concernant les scènes de sexe, à quelques jours de la sortie du long-métrage. Car ces séquences graphiques dépeignent notamment des violences sexuelles.
"J'ai fait des choses dans ce film que je n'aurais jamais faites pour quelqu'un d'autre, mais j'ai accepté pour elle (Marilyn Monroe, ndlr), et pour Andrew", confie la comédienne à Variety. Elle précise alors à propos des séquences controversées : "Je sais qu'elles vont devenir virales, et c'est dégoûtant. C'est rageant juste d'y penser, mais je n'ai aucun contrôle là-dessus. Vous ne pouvez jamais vraiment contrôler ce que les gens font des images, comment ils peuvent les sortir de leur contexte. Je ne crois pas que ça m'ait fait hésiter [à accepter le film], mais ça m'a donné la nausée de penser à l'existence de ces vidéos à l'avenir." Déplorable, au bas mot.
Des scènes qui sont d'ailleurs à l'origine de l'interdiction aux moins de 18 ans imposée par la plateforme de streaming en réponse au refus du réalisateur de revoir le montage final.
"Je n'ai pas compris pourquoi cela s'est passé. Je peux vous citer de nombreux films ou séries qui sont bien plus explicites que Blonde. Mais pour bien raconter cette histoire, c'est important de montrer ces moments de la vie de Marilyn qui ont fait d'elle ce qu'elle est devenue. On se devait de l'expliquer", s'était alors indignée Ana de Armas dans une interview pour le magazine L'Officiel. "Tout le monde au casting savait que l'on allait explorer des endroits inconfortables. Je n'étais pas la seule."
De son côté, le réalisateur Andrew Dominik défend son oeuvre jusqu'au bout. "Si le public n'aime pas, ce n'est pas mon p*tain de problème. Il n'est pas fait pour plaire à tout le monde", avait-il expliqué à ScreenDaily. Espérons désormais que "tout le monde" ne s'en donne pas à coeur joie de partager lesdits passages controversés avec une intention malveillante.