Neymar, joueur le plus cher de l’histoire ? Si l’information était officiellement confirmée, l’attaquant passerait devant l’onéreux Cristiano Ronaldo, qui avait « seulement » coûté 94 millions. D’après l’enquête d’El Mundo, la justice aurait mis à jour un montage complexe, échelonné sur plusieurs années. Des révélations qui interviennent après que le buteur ait récemment assuré que son contrat n’avait rien d’illégal. Plus dérangeant encore, les rumeurs font état d’un versement généreux à son père, Neymar Senior afin de s’assurer que « Junior » finisse bien sa carrière en Catalogne. Un supporter (« socio ») catalan a ainsi déposé plainte contre Sandro Rosell, président du Barça, pour « appropriation indue ». Néanmoins, le club et ses dirigeants continuent à démentir l’histoire en bloc. Car en lisant l’analyse du dossier d’instruction effectuée par le quotidien ibérique, on découvre un véritable mille-feuille financier.
Here El Mundo article on Neymar's fee of 95m€. Seem solid, saying it comes from official documents of Attorney pic.twitter.com/EZgdxiRVZ9
— Tancredi Palmeri (@tancredipalmeri) 20 Janvier 2014
On commence par 2 millions d'euros à destination du pater familias, afin qu'il trouve de « nouvelles promesses pour le F.C. Santos », ainsi qu’une commission personnelle de 8,5 millions d’euros. S’y ajoutent 4 millions pour conclure des contrats publicitaires avec des entreprises brésiliennes, et 2,5 pour « les enfants des favelas de Sao Paulo ». Quant à Neymar, il gagne une « prime à la signature » de 10 millions. Mais n'oublions pas les 17 millions du F.C. Santos, auxquels viennent s'ajouter 9 millions pour deux matches amicaux, et 7,9 millions afin que le Barça ait une option sur trois nouveaux joueurs du club brésilien. Last but not least, une somme de 40 millions d'euros versées à la société du joueur et de son père, « Neymar & Neymar ». Simple bonus, ou camouflage du prix réel du joueur ? En tout cas, le contrat ayant été finalisé après le transfert du joueur, en septembre 2013, on comprend les doutes de la justice. Hier Messi, aujourd’hui Neymar, et si le problème des enfants prodiges, c’était leur père ?