En lançant « Oh my gode ! » en 2010, Stoul, une artiste de street art et Virginia Ennor, chargée de communication et auteure, ne pensaient pas récolter un tel succès. A l’époque, soixante-neuf sextoys sélectionnées par les deux femmes et envoyés à une dizaine d’artistes féminines pour être transformés en œuvre d’art. Le concept original, né d’une discussion informelle, a ravi les Parisiens.
En 2012, elles reviennent avec l’exposition « Oh my gode ! Acte II », présentée à la galerie Hubert Konrad dans le VIIIe arrondissement de Paris. Mais cette fois, pour relever un nouveau défi, elles ont choisi de faire appel à des artistes hommes : « Ils étaient plus mal à l’aise avec les objets que les femmes au début, même si cette gêne a été passagère et qu’ils ont parfaitement joué le jeu », confie Virginia Ennor, « il faut préciser qu’ils n’avaient jamais travaillé sur des sujets avec une aussi forte connotation sexuelle ». Venus de tous les horizons, les artistes ont créé films, photos, sculptures et peintures avec en guest star les sextoys choisis par Stoul&Virginia, « de façon naturelle, parce qu'on connaissait déjà leur univers avant de les contacter et de leur proposer le projet ».
L’exposition se déroule du 21 novembre au 1er décembre et 10% des ventes d’œuvres d’art sont reversées au Sidaction. Ensuite, « Oh my gode ! Acte II » pourrait bien s’exposer à Bruxelles ou à Londres avant la sortie début 2013 du livre « Oh my gode ou la recherche de l’olisbos perdu », de Virginia Ennor, sur « l’histoire et l’usage à travers les âges du sextoy avec photos des expositions et témoignages des artistes à l’appui ».
Crédit photo : Frédéric Durand-Baïssas
Sexe, art et féminité
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