Ophélie Winter sortira le 2 juin Résilience, un livre-confession où elle raconte les épreuves qui ont parsemé sa vie. Sa relation compliquée avec ses parents, ses amours, la célébrité, puis l'après, difficile, et l'"acharnement" médiatique dont elle estime avoir été victime. Principalement en 2019 et 2020, lorsque de nombreux journaux la qualifiaient de "SDF et ruinée".
"Il y a eu un acharnement sur moi ces deux dernières années avec des trucs irréels, des mensonges, j'ai eu des mecs qui me mettaient des boîtes de GPS sous ma voiture pour me suivre, j'ai failli mourir dans un accident de voiture en prenant une rue à sens unique parce que j'avais deux mecs derrière", s'indigne la chanteuse sur le plateau d'On est en direct, l'émission de France 2 présentée par Laurent Ruquier.
Et de marteler : "Je ne suis pas SDF, tout va bien pour moi et je trouve ça horrible de dire des choses comme ça sur les gens, ils feraient mieux de braquer leurs caméras sur les vrais SDF parce qu'il y en a vraiment une tonne et qu'ils ont besoin d'aide. J'ai une maison".
Cet ouvrage, explique-t-elle, incarne donc un moyen de "tourner une page sur une période de vie et montrer aux gens que l'on peut se sortir de plein de problèmes avec la résilience. Maintenant je me sens vraiment très très bien". Elle explique d'ailleurs se laisser encore la possibilité d'avoir des enfants, grâce à la congélation d'ovocytes.
Comme Paris Hilton avant elle, Ophélie Winter, 47 ans, décrit avoir eu recours à la procédure encore interdite en France pour de nombreuses femmes. "J'ai congelé des oeufs dans le monde entier", lance-t-elle à l'animateur, tout en précisant avoir par exemple "des oeufs en Espagne". Et de plaisanter : "On peut faire une équipe de foot avec tout ce que j'ai congelé. Même quand je serai morte, on pourra faire des petits Winter".
Autre personnalité française à s'être déjà exprimée sur la question : Lorie Pester. Dans une lettre publiée sur le HuffPost et adressée au président de la République, la chanteuse et actrice, dont l'endométriose n'était pas jugée assez grave pour lui autoriser le processus, plaidait, en octobre 2018, faveur de sa cause et de celle de tant de concernées.
"Nous sommes des milliers à nourrir cet espoir ardent de donner la vie. Je veux me rendre utile, pour elles, pour moi, pour mon pays... Il est temps que le gouvernement entende notre appel et nous extirpe de ce dilemme qui nous contraint à enfreindre la loi pour donner la vie, car c'est bien de cela dont il s'agit". Un sujet particulièrement d'actualité puisque pas plus tard qu'en février, le Sénat a amputé en deuxième lecture le projet de loi bioéthique de l'accès à cette auto-conservation ovocytaire sans raison médicale.