Connaissez-vous le son des orgasmes dans la vraie vie, au-delà du porno ou des films grand public qui les dépeignent ? C'est là qu'intervient la Bibliothèque des orgasmes.
Un "espace capable de faire entendre la véritable voix du plaisir féminin et de provoquer un nouveau débat afin que la société prenne conscience de l'importance de la connaissance de soi et de l'éducation sexuelle pour profiter d'une sexualité en accord avec nos propres désirs et valeurs", écrit le site dédié.
Ce projet essentiel a été créé suite aux résultats évocateurs d'une étude menée par la marque d'accessoires Bijoux Indiscrets et intitulée "Fiction VS Réalité dans le sexe". Parmi les conclusions principales, les auteur·ice·s du rapport ont ainsi remarqué que 44,7 % des femmes souhaitent une vie sexuelle similaire à celle des films romantiques, quand 38,2 % des hommes souhaitent une vie sexuelle similaire à celle des films pornos.
Côté jouissance, 52,1 % des femmes confient avoir déjà simulé un orgasme, contre 21,2 % des hommes. Enfin, 60 % des femmes ont recours aux gémissements pour exciter leur partenaire, et 42 % des hommes pensent que les gémissements doivent être rythmiques et mécaniques en s'approchant de l'orgasme. Un décalage et une ignorance qui influe négativement sur les expériences charnelles de chacun·e.
Alors, pour insuffler une touche d'authenticité nécessaire à ce sujet primordial, la Bibliothèque des orgasmes diffuse des clips audio de ces gémissements au naturel.
Des séquences postées par les premières concernées qui viennent directement de leur chambre à coucher, et permettent de désacraliser des bruits que l'industrie du X a standardisés. De quoi provoquer complexes et retenue nocive chez de nombreuses femmes, attentes irréalistes chez de nombreux hommes. Ou quand les "préjugés et tabous influent sur les comportements sexuels", signe l'étude.
Envie de participer au projet ? C'est possible. Il vous suffit de "télécharger un orgasme" que vous aurez capturé lors d'ébats solo ou à plusieurs, ou d'en enregistrer un directement via la plateforme. Une (énième) bonne occasion de se faire du bien, et de se libérer.