Lors de la conférence de Sofia, qui s’est tenue ce mardi, les représentants de 21 des pays membres de l’OTAN ont examiné la contribution concrète des femmes dans le domaine militaire comme soldats et comme décideurs. Le verdict est sans appel : il manque des femmes soldats et officiers pour régler les négociations de paix. Selon Marie Yovanovitch, adjointe de l'assistant du secrétaire d'État américain aux Affaires européennes et eurasiatiques, « qu'il s'agisse de mettre un terme à un conflit, de gérer une transition ou de reconstruire un pays, le monde ne peut plus ignorer la moitié de la population ».
Le ministre de la Défense bulgare, Anu Anguelov, a pour sa part reconnu qu’« il existe toujours des préjudices parmi les commandants des forces armées concernant le nombre de femmes dans leurs rangs et les postes qu'elles seraient autorisées à occuper ». Une situation à ne pas négliger, d’autant que le nombre de femmes, déjà peu élevé, aurait tendance à stagner, a révélé Hilde Segers, chef du service de l'OTAN sur les perspectives des femmes : « Je ne veux pas utiliser ce vilain mot de quotas. Mais nous avons besoin d'objectifs, ce qui n'est pas le cas actuellement ».
Laure Gamaury
(Source : AFP)
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