L’incident, survenu le 21 mai dernier, s’est produit après qu’une « certaine tension » s’est instillée entre le capitaine et son co-pilote. Selon le quotidien néo-zélandais NZ Herald, au milieu du vol devant rallier Perth à Auckland, le co-pilote était allé se détendre en cabine. À son retour, il a trouvé porte close et n’a pas pu revenir à l’intérieur du cockpit pendant deux minutes - « une éternité » à bord d’un avion, affirme un expert cité par le quotidien. Pendant ce laps de temps, les membres d’équipage ont eux-aussi essayé de contacter le capitaine trois fois, sans succès. Heureusement, le co-pilote a pu utiliser une « méthode alternative » pour pénétrer dans le cockpit - sans plus de précisions de la part de la compagnie pour des raisons de sécurité.
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« Ce retard au décollage a frustré le capitaine, très fier de son efficience opérationnelle », explique Errol Burtenshaw, responsable de la sécurité chez Air New Zealand, cité par le NZ Herald. Pour sa défense, le capitaine aurait expliqué qu’il n’a pas ouvert la porte car l’avion approchait un « point de cheminement », et qu’il a interprété les sollicitations derrière la porte comme étant le fait de simples membres d’équipage. La compagnie aérienne lui a donné deux semaines de mise à pied - le co-pilote a également été sanctionné d’une semaine au sol. Et Errol Burtenshaw de conclure: « c’est une bonne leçon pour les deux pilotes: il faut apprendre à communiquer davantage avec ses pairs ». Leçon ou pas, on est bien contents de ne pas avoir été à bord de cet avion ce jour-là.
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