Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et Finances a répondu aux questions du journal économique Les Échos, alors que le gouvernement de François Hollande est pris dans les remous de la fronde des « pigeons ». Après plusieurs attaques de la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui a notamment taxé la France de « racisme anti-entreprises », Moscovici veut mettre « fin aux mauvaises querelles ».
Il a d’ailleurs demandé à la patronne des patrons français de cesser l’usage d’un « ton catastrophique » et de « ne pas faire de faux-procès systématique contre le gouvernement ». Le ministre a donc réaffirmé haut et fort : « Je veux être le ministre des entreprises, je revendique une attitude pro-entreprises. Sans les entreprises et les entrepreneurs, pas de création de richesse, pas d’emploi, pas de croissance ». Cependant, le Medef qui souhaite le retrait de la soumission des plus-values mobilières au barème de l’impôt sur le revenu sera déçu. Pierre Moscovici a rappelé que « tout le monde doit participer à l’effort collectif de redressement, y compris les entreprises ».
Salima Bahia
Crédit photo : Les Échos
Taxe sur les dividendes : quelles conséquences pour les entreprises ?
Twitter et les pigeons entrepreneurs : Frédéric Giudicelli peut-il se permettre le second degré à l’Élysée ?
Pour Laurence Parisot, la France souffre d'un racisme anti-entrepreneur