Ceux et celles qui ont des rapports sexuels avec préservatifs, pour se protéger des MST ou à titre contraceptif, devraient utiliser systématiquement des lubrifiants car ils assouplissent le latex et évitent ainsi qu’il devienne sec et se déchire ou se troue, ce qui rendrait caduque sont usage. Mais avec ou sans préservatifs, ils ont des intérêts multiples pour les femmes.
Lorsqu’une femme est excitée, l’oestrogène (hormone féminine) provoque un afflux sanguin dans les parois vaginales qui stimule la la production de cyprine. Il arrive que des femmes aient un manque d’oestrogène et ne lubrifient pas assez (dans des cas, par exemple, d’allaitement, d’usages de contraceptifs oraux, de ménopause, ou pour des raisons psychosomatiques … ), ce qui diminue le plaisir et peut même rendre le rapport douloureux. Ces cas sont à ne pas confondre avec des situations où un partenaire ne passe pas assez de temps à exciter la femme, ce qui est sans conséquence autre que la diminution du plaisir. Mais avec ou sans baisse de la lubrification naturelle, la matière onctueuse augmente considérablement le plaisir des femmes. Plus le frottement de la verge sur les parois du vagin est glissant, plus elles « nagent » dans le bonheur et l’extase, ce qui en retour profite aussi au partenaire.
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Mais choisir un lubrifiant peut décontenancer, tant l’offre est pléthorique et les produits ne se ressemblent pas. Textures, matières, composants, odeurs, goûts, tout à été imaginé, mais tout n’est pas souhaitable. Il existe trois grandes familles : certains sont à base de silicone, d’autres d’huile et les derniers à base d’eau. De manière générale, sont recommandés ceux qui sont à base d’eau ou de silicone, car ils sont compatibles avec les préservatifs et ne pénètrent pas dans la peau, permettant ainsi une lubrification intacte pendant toute la durée du rapport.
Sont par contre à éviter ceux qui comportent des anti-bactériens (lesquels attaquent toutes les bonnes bactéries de la flore vaginale), ceux qui donnent des sensations de chaud ou de froid, ceux qui sont parfumés à la menthe ou à la cannelle, car il risquent d’irriter la peau. Ceux à base de glycérine sèchent trop vite, ceux à base d’huile ont le défaut de rester dans le vagin. Les produits de massages à base de pétrole, de cire, ou d’huile de Jojoba, sont également à proscrire, car ils ne sont pas fait pour cela.
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Dans les remèdes naturels, l’Aloé Vera est préconisé par certains, mais d’une manière générale, quel que soit le lubrifiant choisi, il est préférable de le tester d’abord sur le bras ou la cuisse avant de l’utiliser sur des organes génitaux, car comme pour beaucoup d’autres choses, certaines personnes peuvent être allergiques ou sensibles, là où d’autres ne le sont pas. Depuis le 1er Janvier de cette année, la FDA (Food and Drugs Administration, aux Etats-Unis) exige que tous les lubrifiants soient testés sur des animaux avant d’être mis sur le marché. Cela ne protègera en rien les personnes allergiques à tel ou tel type de produit, mais les choix sont suffisamment vastes pour trouver le produit idéal et jouir sans retenue.