À l'heure où on milite contre l'injonction à la minceur et pour plus de diversité dans la mode et parmi les égéries, certains endroits sur Internet semblent passer à côté du message. Comme ce produit anti-cellulite qui a créé la polémique, dont nous vous parlions dans cet article. Sur le compte Tiktok de Milla Jasmine aussi le message s'est perdu.
Il y a une semaine, Marie Germain de son vrai nom, a publié une vidéo sur son compte Tiktok. Pour rappelle, celle qui se fait appeler Milla Jasmine s'est fait connaître pour son apparition à la télévision dans l'émission de télé-réalité Les Princes de l'Amour, en 2015. Elle est ensuite réapparue dans Les Anges de la télé-réalité puis Les Marseillais vs le Reste du Monde.
Dans sa vidéo Tiktok, elle se filme moulée dans un col roulé à manche longue assorti à un mini-short, juchée sur des talons. "Quand tu es triste mais que tu te rappelles que maintenant tu mets du S", lit-on sur ces images.
En commentaire de la vidéo, de nombreux abonnés n'ont pas hésité à lui faire remarquer ce que son message a de problématique.
"Du coup celles qui font pas du S sont toutes tristes?", demande l'une d'elle en ponctuant d'un émoji énervé. "Mais n'importe quoi ! Faire su S ou L ou M n'est pas signe de bonheur ou de malheur. Arrêtez avec vos dictats du corps et du poids surtout !!! Tu te rappelles que tu fais du S alors t'es heureuse ??", s'agace une autre.
Associer le bonheur au fait de faire du S ? Plutôt malsain en effet. S'il est important de se sentir bien dans sa peau, faire du S ne peut pas être un objectif de vie et la condition au fait d'être heureuse. Le risque est bien évidemment qu'à la moindre prise de poids, le moral s'effondre. Rien de tel aussi pour vivre une vie de régimes infructueux et flirter avec les troubles du comportement alimentaire. Bref, se soumettre aux diktats de la minceur n'a jamais rendu personne heureux.
Entre l'injonction à la minceur et la publicité pour la chirurgie esthétique visant à gommer les effets de la grossesse, certaines influenceuses sont sans aucun doute une grosse épine dans le pied du féminisme et certainement un frein au bonheur.