Le parquet a demandé la relaxe à l'encontre de Jacques Chirac ainsi qu‘aux autres prévenus. Voilà qui devrait rassurer l'ancien président quant à son avenir. C'est un grand soulagement pour Jacques Chirac et sa famille, déjà fragilisés par les problèmes de santé.
Le parquet a demontré que les personnes employées avaient bien eu lieu d’être. Il semble qu’il y ait eu un réel besoin en matière de travail à ce moment là. Si cela n’avait pas été le cas, alors les vices procureurs (Michel Maes et Chantal de Leiris) ont montré que l’ancien président ne pouvait pas être au courant de l’aspect fictif de ces emplois.
Chantal de Leiris a également émis l’idée que cette manière de recruter avait été mise en place bien avant l’arrivée de Jacques Chirac à la Mairie de Paris en 1977. Elle a également demandé au tribunal de « réfléchir à (la) dimension internationale du maire de Paris »
Au final, entre un maire de Paris qui n’a pas institué cette politique de recrutement et ses chefs de cabinet qui n’étaient « qu'un maillon de la chaîne de recrutement » , tout ce petit monde s’en sort plutôt bien. Maintenant il reste aux avocats des prévenus de faire leurs plaidoiries afin de défendre au mieux leur client, puis ce sera au tribunal de trancher.
Crédit photo : AFP
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