Connaissez-vous le « Revenge porn » ? Cette pratique consiste, pour se venger d'un(e) ex, à diffuser sur Internet et sans son autorisation les vidéos privées et autres photos dénudées qu'il/elle aurait pu vous envoyer.
Pratique illégale, le « Revenge porn » est née il y a quelques mois aux États-Unis. Des sites dédiés à accueillir les photos et vidéos recueillies par des anciens amants qui ont manifestement du mal à digérer leur rupture ont même fait leur apparition.
Pour lutter contre ce phénomène qui gâche à coup sûr une e-réputation, un sénateur de l'État de Californie, Anthony Cannella, aurait déposé un projet pour interdire le « Revenge porn ». D'après la BBC, si le projet de loi est adopté, diffuser sur le web des photos ou vidéos osées de son ex sans son consentement pourra être passible de six mois de prison ferme et d'une amende de 1 000 dollars (environ 760 euros). Les procureurs devront cependant établir l'intention de nuire avant d'ordonner une condamnation.
La mode du « Revenge porn » fait écho à une autre pratique, elle aussi en vogue : celle du « sexting », qui consiste à envoyer par texto des images de soi dénudé. Scarlett Johansson et plus récemment le candidat démocrate à la Mairie de New York Anthony Weiner, tous deux adeptes du « sexting », ont dû en essuyer les conséquences. Ce dernier avait adressé en avril dernier des photos de son sexe à Sydney Leathers, une blogueuse de 21 ans avec qui il aurait entretenu une relation purement virtuelle.
Depuis rendu public, le scandale du « Weinergate » a sérieusement plombé la campagne du candidat. D'après le journal américain The Week, 80% des New-Yorkais auraient une opinion défavorable d'Anthony Weiner.
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