A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, France 3 diffuse Elles... les filles du Plessis, un téléfilm qui revient sur l'histoire vraie de mineures françaises internées dans des foyers dans les années 70 pour cacher leur grossesse. En 1971, dans un internat de Plessis-Robinson, en région parisienne, un groupe d'adolescentes avait alors entamé une grève de la faim pour se faire entendre. Si leur histoire n'avait pas fait grand bruit, elles avaient néanmoins été soutenues par un groupe de femmes du MLF (Mouvement de la Libération de la Femme) et avaient fait changer les règles de l'établissement. Établissement qui ferma ses portes cinq ans plus tard en pleine révolution sexuelle et loi sur la dépénalisation de l'avortement. Le téléfilm consacré à cette histoire vraie met en scène de jeunes actrices inconnues du public, mais aussi Sandrine Bonnaire dans le rôle de l'intraitable directrice de l'institution.
Elle-même mère de deux filles, elle explique avec franchise au Parisien comment elle réagirait si l'une d'elles avait une grossesse précoce : "J'y ai souvent pensé. Mon aînée a 22 ans et nous en avons parlé, mais elle n'a pas ce désir pour l'instant. Pour la plus jeune, cela ne m'inquiète pas. Si la grossesse est comprise et assumée, qu'elle est amoureuse... Je ne voudrais pas que cela soit un accident, mais un vrai choix. Aujourd'hui, les femmes ont la pilule et ça change tout".
Si Sandrine Bonnaire accepte aujourd'hui de se confier au sujet de ses enfants dans les colonnes du quotidien, ce n'est pourtant pas dans ses habitudes. Très discrète sur sa vie de famille, elle a vécu un temps avec l'acteur américain William Hurt, qui lui donna sa fille aînée, Jeanne, en 1996. Puis en 2003, elle épouse Guillaume Laurant, un scénariste et dialoguiste français. Heureux parents d'une petite Adèle, née en 2005, les amoureux divorcent finalement en 2015 dans la plus grande discrétion. C'est en effet lors d'un entretien accordé à Paris Match que Sandrine Bonnaire lâchait le morceau : "Mon mari et moi sommes séparés depuis trois ans et notre divorce sera prononcé dans quelques jours. J'ai toujours choisi des hommes intéressants et je ne suis pas dans le conflit. Longtemps après une rupture, quand les blessures sont apaisées, l'amour demeure".
Divorcée, Sandrine Bonnaire ne recherche pas forcément l'amour. D'ailleurs, elle assure ne plus être faite pour la vie de couple : "Je suis assez têtue, et je crois que j'étais plus facile à vivre avant. Maintenant, j'ai de moins en moins de patience avec les hommes et il faut vraiment que le type soit extraordinaire pour que je tombe follement amoureuse ! Sincèrement, je n'ai plus envie de partager la vie d'un homme. Je ne supporte pas de voir quelqu'un tous les jours. Je ne suis pas faite pour la vie à deux".