L’équipe de scientifiques de l’University College of London a mené son enquête pendant une dizaine d’années, sur quelques 5.054 hommes et 2.099 femmes. Au début de l’étude tous avaient 46 ans - pour un total de 10 ans de suivi. Etaient testés ce que les scientifiques appellent les « fonctions exécutives », c’est à dire l’attention et le raisonnement. Tous les participants de l’étude étaient divisés en trois groupes: abstinents, buveurs légers et adeptes « modérés » de la bibine (dont la consommation est inférieure à 20g d’alcool par jour, ce qui correspond à un ou deux verres de vin).
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Le résultat est sans appel pour les hommes: les buveurs légers et les abstinents avaient le même taux de réussite lors de leurs tests. Les buveurs plus prononcés, eux, avaient beaucoup plus de mal à les réussir… un échec associé à un « vieillissement de leur mémoire », selon les scientifiques. Ils estiment que ce vieillissement accéléré des facultés cognitives leur a fait perdre « entre une et six années » de mémoire alerte. Mais chez les femmes, surprise: le cerveau des « abstinentes » vieillirait plus vite que celui de leurs consoeurs plus portées sur la boisson. On ne le rappellera donc jamais assez, tout est histoire de modération…