Commençons par les bonnes nouvelles (anecdotiques). Le SMIC passe à 9,22 euros brut de l’heure, soit 1.398,37 euros brut par mois (pour un temps de travail de 35 heures hebdomadaires). Le RSA s’élève désormais à 475 euros pour une personne seule sans enfant. Les aides personnelles au logement (APL) sont revues à la hausse (1%). Idem pour les allocations, avec une revalorisation de 1% du plafond des ressources ouvrant droit aux prestations familiales. Ainsi, le plafond pour la Paje (prestation d’accueil du jeune enfant) est porté à 45.068 euros (annuels) pour un couple avec un enfant et deux salaires. Pas de hausse des prestations familiales en vue avant le 1er avril.
Puis vient le ballet des augmentations en tout genre qui grignote les deniers quotidiens : le taux réduit de TVA passe de 5,5% à 7%, sauf pour les cantines scolaires et produits de première nécessité. Sont concernés la restauration, l’hébergement, les travaux à domicile et les services à la personne. Les tarifs réglementés du gaz augmentent de 4,4% pour les particuliers et les entreprises. Eclaircie sur ce tableau plutôt sombre, la réduction des factures de gaz des bénéficiaires du tarif social gagne 10%. Les tarifs sociaux du gaz et de l’électricité seront d’ailleurs désormais attribués automatiquement aux foyers éligibles. Quant aux transports, il faudra payer 3,2% de plus pour les billets de TGV et de trains interrégionaux, et 1,5% de plus pour les trajets effectués en Ile-de-France. Le prix minimal de la course de taxi passe à 6,40 euros (+3,7%). Du côté des mutuelles, on s’attend à une augmentation de 5% suite au doublement de la taxe sur les contrats de santé. A la Sécurité sociale, un jour de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie est mis en place, tandis que les indemnités journalières d’arrêts maladie remboursées par l’Assurance maladie baissent pour les salaires supérieurs à 2.450 euros brut.
Enfin, quelques mesures modifient le paysage : une taxe sur les sodas et boissons avec édulcorants est instaurée, entraînant une hausse du prix de la canette de 2 centimes. Le souci « vert » s’étend aux produits de construction et de décoration (peintures, colles, moquettes, etc.) qui affichent maintenant leur niveau d’émission de composés polluants.
Elodie Vergelati
(Avec AFP)
Crédit photo : Comstock
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