

C'est l'arlésienne de Facebook. Sans cesse annoncé voire espéré par des millions d'utilisateurs, le fameux bouton "Dislike" ("J'aime pas") ne devrait en fait jamais voir le jour. La raison ? C'est le créateur du réseau social aux 1,23 milliard d'addicts, Mark Zuckerberg, qui l'a expliqué lors d'une session de questions-réponses à Menlo Park, en Californie, début décembre. Selon le jeune PDG de 30 ans, donner un tel pouvoir aux trolls du monde entier ne serait pas en adéquation avec "l'esprit Facebook" et serait une porte ouverte au harcèlement et à l'agression en ligne.
Alors que Facebook génère pas moins de 4,5 milliards de "likes" par jour, le réseau social ne serait-il réservé qu'aux "gentils" ? Non. Mark Zuckerberg pondère : "Beaucoup de personnes partagent des moments tristes de leur vie sur Facebook. Comment mettre en place quelque chose afin que les gens puissent exprimer facilement une grande palette d'émotions ? Compatir, ou exprimer de la surprise ou du rire ou ce genre de choses. En fait, vous pouvez juste commenter."
Nous voilà donc prévenus : pas de "Dislike", mais peut-être bientôt de nouveaux petits boutons ?