Voyage privé… de confort !

Début juillet, je décide de partir en Grèce, sur l’île de Kos. Un lieu inconnu pour mon compagnon, mon fils de 25 mois et moi-même. Une promesse de séjour idyllique dans un hôtel 5 étoiles en bord de mer avec tout le confort.

Une promesse seulement, malheureusement !

Départ de Nantes le 14 juillet, nous sommes convoqués à 14h35 à l’aéroport pour un décollage deux heures plus tard. Nous arrivons pour l’enregistrement à 15 heures. Sur le panneau d’affichage, l’heure d’embarquement indique « 23h10 estimé ». Je pense tout de suite que c’est une erreur, qu’un tel retard n’est pas possible, surtout en plein été avec tous les touristes qu’il y a. Malheureusement, lorsque notre tour pour enregistrer arrive, non seulement nous apprenons que si, l’heure estimée de décollage est bel et bien 23h10, mais, cerise sur le gâteau, qu’en plus l’avion est surbooké et que nous ne sommes pas sûrs de pouvoir partir… « Zen, restons zen » comme dit la chanson…

Après plusieurs minutes de discussion, d’aller-retour entre opérateurs, on nous dégotte 3 places. Pas à côté les unes des autres (avec mon fils de 25 mois, l’idéal), mais bon, on ne va pas chipoter, déjà on part, ce n’est pas le cas de tout le monde !
Pour nous faire patienter jusqu’à minuit - ah oui, j’ai oublié de préciser qu’entre-temps l’horaire de départ a encore été modifié -, on nous emmène dans un hôtel.

Zone industrielle de Nantes. Après 20 minutes de car, on nous débarque dans un hôtel on ne peut plus miteux. Pas du tout le 5 étoiles pour lequel nous avons signé. Ce serait plutôt du - 5 étoiles celui-là ! Nous atterrissons, mon compagnon, mon fils et moi, dans une chambre de 9-10 m2 au doux parfum d’urine et aux murs couverts de traces on ne peut plus suspectes. Et nous devons passer les 8 prochaines heures ici. Ca promet…

A 22 heures, le car revient nous chercher. Un peu tôt pour un départ dans deux heures, surtout lorsque l’on est obligé de réveiller son petit. Mais il est des détails qui n’intéressent pas du tout la compagnie VP. A l’aéroport, le service au sol délivre à chaque passager une attestation de retard de vol ainsi que les coordonnées de la compagnie aérienne à contacter. Epuisés, nous rangeons le tout dans les sacs, on verra ça plus tard.

A minuit, nous décollons enfin, direction l’île de Kos.

Arrivés à 6 heures du matin à l’hôtel en n’ayant pas fermé l’œil de la nuit, nous nous écroulons dans la chambre… Jusqu’à 9h30, heure du réveil de mon fils !! Youhou, les vacances, c’est super !
Premier constat : notre supplément « vue sur mer » est un mensonge éhonté. On voit bien la mer, mais ce n’est pas du tout ce que l’on voit en premier. Devant notre chambre, le magnifique toit du bâtiment du restaurant. Avec, au loin, la mer. Effectivement. Je regrette amèrement le supplément quand même…
Pendant notre semaine, nous aurons bien d’autres déconvenues : Wifi inexistant, piscine dangereuse et sale, plage située juste à côté d’une décharge… et j’en passe.

Bref, des vacances à oublier le plus rapidement possible.