Zlatan Ibrahimovic est une star en Suède, comme on le sait. Mais ce que l'on sait moins, c'est que, fils d'un père musulman bosniaque et d'une mère catholique croate, l'enfance de Zlatan a tout des Misérables. Rapidement séparés, ses parents lui ont en effet très vite fait sentir la difficulté de la vie. C'est d'abord sa mère qui l'élèvera. Jurka, femme de ménage qui travaille quatorze heures par jour pour élever sa nombreuse tribu, n'hésite pas à battre ses enfants à la cuillère en bois. Et lorsque la cuillère est cassée, elle envoie Zlatan, son fils aîné, en racheter une autre...
Les services sociaux, s'apercevant du calvaire enduré par la famille, décident alors de placer Zlatan et sa soeur Sanela chez leur père. Las, celui-ci est alcoolique et préfère dépenser son salaire en boisson plutôt qu'en nourriture pour sa progéniture. L'hebdo raconte que c'est pour cette raison que depuis, le footballeur millionnaire ne peut se passer d'un frigo plein à craquer...
C'est alors dans le football que le petit Zlatan va trouver une échappatoire à cette vie sans tendresse. A l'époque putôt petit par rapport aux autres joueurs (il s'est bien rattrapé depuis, du hait de son 1,95 m), Zlatan apprend "tout le temps de nouveaux gestes, de nouvelles feintes" parce qu'il est "trop facile à tacler". Dans son premier club, Zlatan fait finalement éclater cette arrogance qui ne le quittera plus si bien que les parents des autres joueurs signent une pétition pour qu'il quitte le club.
Sa carrière le vengera, mais cet ego surdimensioné et cet attrait pour tout ce qui brille lui vaudront nombre d'inimitiés. Pourtant, le talent pardonne tout, et en particulier aujourd'hui qu'il évolue au Paris Saint-Germain. Dans un milieu sportif où les joueurs pratiquent souvent une langue de bois répétitive et peu intéressante, les sorties de Zlatan font le bonheur des journalistes et celui des gamins en cour de récré.
Il semblerait pourtant qu'une seule personne parvienne à canaliser l'ovni : sa femme, Helena Seger, de dix ans son aînée (ils ne sont d'ailleurs pas mariés, madame refusant de perdre son indépendance). Car si leur quotidien est à l'image de leur rencontre, Zlatan parle de cette femme de poigne avec une tendresse inédite. "C'est ma première et ma dernière femme", dit-il de la mère de ses deux petits garçons, ajoutant néanmoins pour le Zlatan-style, "c'est Tony Montana en femme". Zlatan se ferait zlataner à la maison que ça ne nous étonnerait pas...
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