Barbie Botox®, la tendance de trop après le film de Greta Gerwig ?
Alors que la tendance #Barbiecore qui célèbre le rose dans toutes ses nuances cartonne aussi bien en mode qu'en déco, un nouveau phénomène non sans danger autour du film événement de cet été fait parler de lui et prend de l'ampleur sur TikTok.
Cette fois-ci, on s'attaque au domaine de la santé. Son nom : le Barbie Botox®, et son hashtag a déjà dépassé les 10 millions de vues !
Cette technique de chirurgie esthétique s'appelle en réalité le "Taptox ". Si l'idée de base consiste à se faire injecter du Botox® dans les trapèzes afin de soulager les douleurs articulaires, le Barbie Botox® se pratique, lui, dans un tout autre but : celui de ressembler à la célèbre poupée Barbie et d'obtenir un port de tête aussi longiligne qu'elle en affinant les lignes des épaules et du cou.
L'influenceuse Isabelle Lux, originaire de Palm Beach en Floride et âgée de 32 ans, fait partie de celles à y avoir succombé. Sur son compte Instagram, elle n'hésite pas à en vanter les mérites en postant des vidéos d'elle avant-après.
Un risque majeur pour sa communauté, qui compte à ce jour plus de 500 000 abonnés qui s'en remettent à ses moindres faits et gestes, et qui pourrait donc, on l'imagine, se laisser séduire...
Attention, bien que populaire aux États-Unis et adopté par de nombreuses influenceuses, le Barbie Botox® comporte des risques pour la santé !
En cas de mauvais dosage ou d'erreur dans la façon d'injecter le Botox®, il est possible de rester paralysé.
Dans une interview accordée à CNN, publiée lundi 21 août 2023, la Docteure Parisha Acharya, médecin esthétique en chef de la célèbre clinique d'esthétique médicale londonienne Waterhouse Young, alerte : "Lorsque le Botox est injecté dans un muscle, il arrête la connexion avec le nerf."
Mais ce n'est pas tout, "avec le temps, cela entraîne un affaiblissement et une paralysie du muscle. Indirectement, le muscle rétrécit", a-t-elle expliqué.
Tendance ou pas, le Barbie Botox ne devrait-il pas mieux être abandonné au profit d'une acceptation de soi et de son corps ? À méditer.