Les inégalités salariales ? Un motif de démission pour la majorité des femmes !
Les inégalités salariales ? Un motif de démission pour la majorité des femmes !
Les inégalités salariales représentent un motif de démission pour trois quarts des femmes. C'est ce qu'affirme une nouvelle étude de l'ADP Research Institute, menée auprès de plus de 32 000 actifs dans 17 pays. Mais est-on vraiment surpris ?
Ainsi en 2022, deux tiers (66 %) des salariés français "envisageaient de trouver un nouvel emploi" en cas de disparités salariales entre les femmes et les hommes, ils seraient à présent pas moins de 71 % à l'affirmer, selon ce rapport détaillé.
Et parmi eux, il faut compter sur 84 % des jeunes de 18-24 ans. Une nouvelle génération qui se bouge, a conscience des mécanismes patriarcaux, et des injustices qui lui sont relatives.
Des salariés qui veulent faire bouger les lignes.
On le comprend en découvrant que 65 % des salariés songeraient également à quitter leur emploi "en l'absence d'une politique de diversité et d'inclusion", relate encore l'étude de l'ADP Research Institute. C'est fort. Le traitement équitable, un souci majeur pour les employés.
Et ce traitement ne s'envisage pas sans l'égalité salariale.
Hélas, il y a encore du taf. Si les salariées françaises ont connu une augmentation de 4,15 % de leur salaire en 2022, les hommes, quant à eux, ont également connu une augmentation salariale... Mais de 5,52 %. Les disparités perdurent, et l'indignation aussi.
Les femmes sont 74 % à assurer pouvoir quitter leur job en cas de constat d'inégalités trop fortes.
Un chiffre fort qui rejoint celui des salariés (hommes et femmes) oeuvrant au sein des médias et de l'information : ils sont à 76 % à déployer la même assertion en cas de disparités salariales inadmissibles.