
"Que la révolution commence !" : la série culte qui a prédit l'Amérique de Donald Trump est enfin de retour pour une ultime saison


"Que la révolution commence !" : la série culte qui a prédit l'Amérique de Donald Trump est enfin de retour pour une ultime saison

The Handmaid's Tale est enfin de retour pour une ultime saison qui promet d'être dévastatrice. La dystopie féministe imaginée par Margaret Atwood avait prédit l'Amérique de Donald Trump, et aujourd'hui, le cauchemar est plus réel que jamais.


Et comme l'énonce l'une des punchlines ("Il est temps que ce soit eux qui aient peur de nous !") l'heure est à la vendetta. La sixième saison de The Handmaid's Tale met encore en scène Elisabeth Moss, sous couvert de slogans : "Levez-vous et battez-vous pour votre liberté ! Nous utilisons tous nos amis, tous ceux qui détestent Gilead, pour enfin déclarer : ça suffit". Le temps du changement est venu, et avec lui, une riposte des femmes opprimées.

Derrière l'écran cependant, une inquiétude authentique : la dystopie féministe imaginée par Margaret Atwood avait prédit l'Amérique de Donald Trump, et aujourd'hui, le cauchemar est plus réel que jamais...


Dans cette saison à retrouver le mardi 8 avril sur Hulu aux Etats-Unis et en France sur Disney Plus, il est question d'un pays "cassé", d'une réaction cathartique à des violences patriarcales hyper banalisées, d'un mouvement collectif uni contre un pouvoir despotique qui s'en prend ouvertement aux droits fondamentaux des femmes, et en premier lieu leurs droits reproductifs.

"La série a trouvé une résonance politique, apparaissant sur nos écrans au moment où Donald Trump accédait au pouvoir, regarder The Handmaid's Tale est devenu une manière de résister au pouvoir dominant", décrypte la critique cinéma Iris Brey dans une interview pour Terrafemina. "C'est une série qui nous apprend à rester vigilantes"

"Elle rappelle aux femmes qui pensent être libres cette phrase de Simone De Beauvoir: "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis."

























